terça-feira, outubro 25

E, mais uma vez, the last but not the least: "Le monde existe-t-il vraiment?"

"Les plus grands physiciens contemporains auraient enfin élucider le vrai rôle de cette matière infiniment petite, qui, auparavant, demeurait flou pour bien des esprits, aussi intelligents étaient ils. Ils en sont venus à une conclusion commune : la physique quantique n'est peut être pas là pour nous parler du fondement de la réalité matérielle, mais plutôt que le monde qu'elle décrit à l'être humain n'est peut être qu'une gigantesque hallucination. Cette conclusion est née de plusieurs constations de faits de part nos physiciens lorsqu'ils se mirent à sonder l'intimité de notre monde matériel. Ils ont en effet constater que la lumière qu'ils considéraient agir comme une onde, affiche clairement un comportement digne d'une particule dans certaines conditions, et inversement pour l'électron qui, étant censé être une particule, se met sous certaines conditions à agir comme une onde. Avec de tels faits, les physiciens en viennent à devoir accepter que les objets (électrons, molécules, atomes, et donc n'importe quelle matière terrestre), soient représentés par un concept algébrique fort complexe, accepter que les nouvelles tables de la loi qui en régisse l'évolution permettent à ces objets d'être reliés entre eux au delà de l'espace et du temps, de se mettre dans plusieurs états à la fois et de se réduire aléatoirement en un seul lorsque l¿on tente de les observer, suivant des lois de probabilités très précises. Cette nouvelle théorie aurait alors permis de prédire avec succès les propriétés des différents éléments chimiques, le comportement des lasers et des puces, la stabilité de l'ADN ou l'explosivité des réactions nucléaires, tout un tas de mystères qui deviendraient lumière avec cette nouvelle théorie quantique de l'information qui échauffe les cervelles et agitent les langues de bien des physiciens du monde entier. Tout se baserait sur la notion d'information, on sait tous intuitivement que l'information est un élément de connaissance sur un événement qui peut être codé par des suites de nombres binaires, composés de 0 et de 1. Rien à voir à priori avec la physique quantique, sauf que les lois quantiques permettent de manipuler cette information d'une façon radicalement nouvelle. Les corrélations à distance entre deux objets qu'elles autorisent peuvent être vues comme un nouveau canal de communication permettant, par exemple, de téléporter des informations d'un endroit à un autre, de s'assurer que les messages secrets ne sont pas violés ou de faire des calculs massivement parallèles, tout un tas d'études en perspective qui allèchent la plupart des théoriciens et expérimentateurs, si bien qu'ils ont élaborés un nouveau langage et un nouveau domaine de la physique, « la théorie de la physique quantique de l'information », qui est actuellement en plein essor et qui se fonde sur l'idée suivante germé dès 1980 : « Et si, au lieu d'exploiter la mécanique quantique pour manipuler l'information, on utilisait plutôt l'information pour comprendre la mécanique quantique ? Et s'il fallait considérer l'information quantique non comme une application de la théorie, mais plutôt comme son fondement ? Que cette physique quantique ne parle pas de l'objet en lui même mais de ce que l'on en sait, un changement radical de perspectives » L'information, elle, ne se comporte pas comme la matière, elle n'a ni position spatiale, ni temporelle, on peut la dupliquer, la partager, la résumer, la supprimer à volonté. En reprenant alors un à un tous les phénomènes quantiques qui, attribués à la matière, semblaient si bizarres, on s'aperçoit deviennent limpides une fois attribués à l'information. « Par exemple, comment un système peut-il être dans plusieurs états à la fois ? Parce que les informations disponibles pour l'être humain ne permettent pas de définir dans quel état il se trouve. Pourquoi une mesure fait-elle brusquement s'effondrer le système en un seul état ? Parce qu'elle fait évoluer notre connaissance, brusquement actualisée par la nouvelle information obtenue. Comment deux systèmes peuvent ils êtres corrélés à travers l'espace et le temps ? Car ces deux systèmes ayant des caractéristiques communes, ce que l'on apprend sur l'un nous renseigne aussitôt sur l'autre. » C'est donc à coup de théorèmes que cette nouvelle interprétation de la mécanique quantique espère changer le cours de la physique, le but n'étant plus d'interpréter le corpus quantique, mais de le réinventer, de ne plus prendre pour acquis ces lois empiriques bricolées au début du XXe siècle, mais démontrer qu'elles sont les conséquences de contraintes liées à l'acquisition, à la représentation et à la transmission de l'information. Une posture étonnamment féconde, en supposant que, dans notre monde, l'information subit certaines contraintes et en essayant de voir à quoi ressemble une théorie qui ne décrit pas la réalité elle-même, mais notre accès à cette information. Quatre physiciens on chacun récemment réussi à générer une partie de la théorie quantique, quatre travaux aussi déroutants que rationnels. Leurs principes de départ différent : pour certains, l'information est subjective et dépend de celui qui se pose la question ; pour d'autres, elle est objective, comme une sorte de nouvelle substance qui existe indépendamment de l'observation. Mais tous sont d'accord sur une chose : la facilité avec laquelle la théorie se génère sur cette notion d'information milite fortement pour ne plus la voir comme une mécanique réaliste, qui décrit le comportement des ondes, des particules ou des champs, mais comme une théorie qui décrit le comportement des informations. Ce que l'on croyait rattaché à la réalité serait en fait principalement lié à notre regard. Comme si l'on voyait à travers un écran d'ordinateur, sans que ce monde ne soit pixellisé pour autant. Pour Christopher Fuchs, physicien américain au Bell Labs Lucent Technologies, il faut expurger des données toutes les caractéristiques de l'écran afin qu'il ne reste que ce qui appartient au monde propre. « Le pur distillat qui restera, aussi minuscule soit'il par rapport à l'ensemble de la théorie, sera alors notre premier aperçu de ce que la mécanique quantique essaie de nous dire sur la nature elle-même. » Michel Bitbol, du Centre de recherche en épistémologie avancée de l'Ecole polytechnique de Paris se réjouit de ce flux de vague réaliste qui a submergé la physique dans les années 70. Il pense que ces travaux confirment et actualisent la force du raisonnement proposé en premier par Emmanuel Kant : « On ne donne une forme à la connaissance qu'à partir de la formalisation des limites de cette connaissance. » L'idée n'est pas encore aboutie, car si tout ou partie de ce que l'on croyait être la réalité n'est qu'hallucination, il va bien falloir expliquer pourquoi elle a cette apparence et pas une autre. Revoir les notions primaires d'information : le temps, l'espace, la matière, ainsi sera la tâche de cette nouvelle physique. "

Origem :
Science et Vie n°1054 "Le monde existe-t-il vraiment ?"
e
fórum Ciência do site:
http://www.etnoka.fr/forums/forum-x.tcl?topic_id=962&page=1

3 Comentários:

Às 25 outubro, 2005 18:18 , Blogger Peter disse...

bluegift, o artigo é praticamente o publicado no nº 1057 da "Science&Vie" deste mês.

Fiz um apanhado do artigo anterior e posteriores desenvolvimentos, que publicarei amanhã, para não sobrecarregar.
O artigo a publicar será "Existimos ? (parte II)" e a sua publicação deve-se ao facto de eu me referir ao artigo anterior num comentário que deixei no artigo de Augusto Dias, "A Hipótese de Gaia", publicado por ele no seu blog Klepsidra, que consta dos n/links.

 
Às 25 outubro, 2005 22:06 , Blogger Su disse...

uma vez mais o espaço e o tempo

jocas maradas

 
Às 26 outubro, 2005 09:03 , Blogger Peter disse...

blue, P.F. vê o que se passa com o n/vídeo que não funciona.
Já traduzi o teu artigo. Bom trabalho me deu. Espero que o leiam ...

 

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